• Sur le cours des 50 otages, cette boutique attire mon attention : "Le Paradis de Damas".

    La capitale syrienne serait donc un "éden" pour ses résidents ?

    Etonnant, quand l'on sait qu'à quelques 3 000 kilomètres de là, le conflit qui a débuté en mars 2011 a fait plus de 162 000 morts et neuf millions de réfugiés et de déplacés, soit près de la moitié de la population syrienne !!!

    Ce paradis n'est rien moins qu'un enfer …

     

     


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    Après avoir établi le classement des villes européennes les plus embouteillées, la société Tom Tom s’est penchée sur les conditions de circulation des agglomérations françaises. Réalisé grâce aux informations collectées par les GPS sur une communauté de plus de 45 millions d’utilisateurs pendant 2 ans, ce classement fait voler en éclat les idées reçues.

    Nantes obtient la palme d’or de l’embouteillage car d'après ce palmarès, la préfecture de Loire-Atlantique est bien le cauchemar des automobilistes.

    Plus de 42,37 % des axes de la ville sont en effet considérés comme embouteillés. Un résultat bien supérieur à Bruxelles, numéro 1 du dernier classement européen avec 37 % des routes considérées comme bouchées.

    Alors à Nantes, toute le monde à pied ou à vélo ? Qu'on ne vienne pas ensuite se plaindre que l'industrie automobile française soit en difficultés et que les fermetures d'usines apportent leur lot supplémentaire de chômeurs …

     



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  • Au 11 de la rue de Bouille, un atelier a été dernièrement reconverti en logements. Seule la porte d'accès d'origine subsiste et, près d'elle, un panneau indique : "Dépôt ROBY S.A Fournitures générales pour Sellerie, Tapisserie, Carrosserie".

    On comprend qu'il s'agit d'une activité d'un autre âge qui ne doit plus avoir sa place dans notre économie mondialisée. Car pour la société ROBY, tout commence en 1803 avec la fourniture de selleries pour les chevaux de l'empereur Napoléon Ier.

    En 2002 la raison sociale devient "Roby S.A.S." filiale du Groupe Boyriven, un équipementier spécialisé dans les composants pour véhicules industriels.
    En 2004, le groupe en question – considérant que cette activité historique n'était plus stratégique pour lui- cède sa filiale de sellerie Roby au fonds lyonnais Lamrock.

    On comprend dès lors que le "Dépôt nantais" de la rue de Bouille ait été repris par un promoteur immobilier qui a su en faire fructifier les mètres carrés vers une activité beaucoup plus lucrative que … la sellerie pour chevaux !


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  • Cet affluent de la rive droite de la Loire court sur seulement 97 kilomètres, mais la distance ne fait rien à l'affaire car François Ier ne lui a-t-il pas donné le titre de "plus belle rivière de France" ?

    Son nom forme un palindrome, car tout comme celui du kayak qui emprunte ici la courbe de la rivière, il se lit dans les deux sens !

    Au début du 20ème siècle, ses 500 derniers mètres ont été comblés et sont aujourd'hui devenus l'un des axes principaux de Nantes, le cours des 50-Otages. L'Erdre passe donc aujourd'hui par un tunnel avant de se jeter dans la Loire par l'intermédiaire du canal Saint-Félix.

    Ici, au pont de la Jonelière, l'Erdre est si large qu'elle est parfaitement navigable jusqu'à Nantes et la confluence avec la Loire. Cette partie de la rivière est d'ailleurs empruntée par le Canal de Nantes à Brest. 



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  • Nantes - Les aubettes de la station Commerce en feu (22/02/2014)

    Hier à Nantes, la manifestation anti-aéroport se voulait "populaire, familiale et festive". Mais elle a vite été débordée par une frange radicale et le centre-ville de Nantes a connu une véritable guérilla urbaine.

    Le carrefour cours des Cinquante Otages / Commerce devient le centre de toutes les violences. Pavés, pieux, pétards, bouteilles, grilles de caniveaux, billes d’acier, fusées de détresse, tout y passe. Juchés sur le canon à eau, les CRS repoussent les assauts mais les vitrines des boutiques du cours Franklin Roosevelt volent en éclat, les locaux de la TAN (société de transport de l’agglomération) sont saccagées et les aubettes incendiées une par une de manière méticuleuse …

    Après une telle manifestation, la contestation de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes se radicalise. Si une partie des opposants, de bonne foi, conteste un projet qui leur semble inutile, une autre frange d’opposants semble profiter de chaque manifestation pour s’en prendre aux forces de l’ordre. Comment tout cela va-t-il finir ?

     



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