• "Pas de trois" pour robot et acrobates.

     

    Hier soir au Grand T, on jouait "Sans objet", une pièce pour un robot et deux interprètes. Et la vedette de ce "pas de trois" inédit et incongru est bel et bien le robot industriel, évoluant à la même vitesse que celle de ses partenaires.

    Parce que j'ai longtemps travaillé dans la construction automobile, j'ai tout de suite reconnu l'artiste. Son nom est :" Kuka kr150". Un robot industriel, 6 axes, de 150 kg de charge utile et pouvant évoluer dans une zone de travail d'un rayon de 3 mètres. En coulisse, bien planquée, il y a son armoire de contrôle: une  KRC2, sans doute. Car le cerveau de notre artiste n'est pas sur scène !

    Le propos d'Aurélien Bory, l'auteur et metteur en scène de "Sans objet", aurait pu se limiter à quelques acrobaties esthétiques autour du thème "cliché" de l'homme et du robot.
    Mais "Sans objet" va beaucoup plus loin, de rebondissements en surprises, le spectacle croise l'art et la mécanique, le rêve et la technique … en faisant endosser aux deux acrobates - Olivier Alenda et Pierre Cartonnet - le statut d'homme-objet, d'ouvrier d'un autre monde, de mutant mi-chair, mi-métal.

    Avec ses deux acteurs et son robot piloté en "live" par le programmeur Tristan Baudoin, Bory signe une pièce optimiste où le geste humain universel est associé au merveilleux d'un automate de l'ère robotique.



    >> Voir "Sans objet" d'Aurélien Bory sur YouTube

    >> Le robot:" Kuka kr150" dans son environnement industriel.



  • Commentaires

    1
    John
    Mercredi 30 Août 2017 à 09:33

    C'est un KRC1 plutôt KR 220 ou 240...

     

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