• Confréries soufies sénégalaises.

    ©Photo : Lucianna Penna

    Hier soir au Lieu Unique.

    Ca commence doucement avec la confrérie Tijane de Tivouane. Une voix claire, mystique à laquelle répond un chœur de quatre hommes ... On n'est pas forcement au Sénégal tant ce chant semble universel. Il est vrai que la Tijâniyya s'est répandue un peu partout: au Magrebh, en Afrique subsaharienne, en Syrie, en Indonésie ... mais aussi en Europe et en Amérique du Nord. La sonorité musicale évoque aussi la musique traditionnelle turque, les derviches ...
    Mais qui est la voix? Qui est le chœur ? Avec le temps tout se mélange pour ne faire plus qu'un chant, une oraison, une communication avec l'au-delà.

    Puis arrive la confrérie Mouride de Touba, et là on est bien en Afrique, par la couleur des vêtements, le collier d'ébène, la gestuelle des chanteurs et l'incroyable soliste des Baay Faal, rasta par la coiffure, classique par le timbre de sa voix ... Et là, tout s'enchaîne très vite sur le rythme accéléré des percussionnistes.

    Pour finir, l'improbable arrivera : les deux groupes, pourtant si différents, vont se mêler sur scène et tous invoqueront, avec la même foi, le nom de Dieu, tous derrière le soliste des Baay Faal dont la voix irrésistible entraînera le salle entière dans une communion d'un soir ... avec, cerise sur le gâteau, les spectatrices africaines en boubous de cérémonie !

     

     


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